lundi, août 16

Nouvelle cartographie de la richesse mondiale

Selon l'OCDE, "le poids économique agrégé des pays en développement et des pays émergents est sur le point de dépasser celui de l'ensemble des pays développés". En 2030, les pays émergents et en voie de développement représenteront plus de 60% du PIB mondial, confirmant ainsi un basculement des rapports économiques Nord/Sud au profit des pays du Sud, jadis non alignés. Les pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil constituent les moteurs du changement, mais sont-ils pour autant les locomotives?

Le rapport semble indiquer que les bonnes performances de la Chine et de l'Inde ont eu un retentissement significatif sur le reste du monde en développement. Il aurait fallu seulement un peu plus de 30 ans pour faire basculer la situation. En 2000, les pays en voie de développement - le terme consacré - ne comptaient que pour 40% dans la création de la richesse mondiale.

En effet, les pays émergents ont des impacts majeurs sur le commerce mondial et la configuration des investissements, créant ainsi des opportunitées nouvelles pour les pays non émergents. Il est évident que seuls ceux qui auront perçu le changement et fait preuve d'anticipation en mettant en oeuvre des stratégies hardies de captation et de valorisation des ressources nouvelles tireront le meilleur profit pour la prospérité de leur économie et de leur population. Les "liens sud-sud", commerciaux, d'aide au développement et d'investissement, sont une source de savoir et de financement de plus en plus importante pour le développement. Pour réaliser des investissements dans nos pays afin de soutenir la croissance et des emplois durables, les options sont aujourd'hui possibles. En d'autres termes, les décideurs ont le choix, ce qui n'était pas le cas, il y a une vingtaine d'années.

La nouvelle cartographie présente aussi l'avantage de préciser le cadre conceptuel et d'analyse. Désormais, on parle de pays développés, de pays émergents et de pays non émergents.

Lire le texte complet:
http://www.oecd.org/document/14/0,3343,fr_2649_33959_45469838_1_1_1_1,00.html

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