mardi, février 28

Mission impossible pour la PME africaine (02)

Le texte qui suit fait partie de l'article "en chantier". Lire par conséquent l'introduction publiée plus tôt. J'attends vos commentaires et contributions. Merci par avance!

Dès lors, investir aujourd’hui – et massivement alors - dans le monde rural ne doit plus être traité comme faire œuvre de pitance ou de charité (oeuvres sociales), mais de cohérence (nos pays ayant opté pour l’économie libérale) et d’équité en offrant plus d’opportunités à la majorité de la force productrice de nos pays.

Et si nos braves agriculteurs étaient des entrepreneurs et appartenaient eux-aussi au secteur privé! Qu’est-ce que cela changerait à nos politiques et aux conditions de vie dans les campagnes et dans les villes. La réponse est qu’une telle vision bouleverserait profondément la pensée traditionnelle, ouvrirait d’énormes perspectives pour un développement volontariste, équitable et durable dans nos pays.

Quelle est la situation des ruraux?
Selon les statistiques du développement humain (IDH), 80% de nos pauvres se trouvent en milieu rural où vivent 80% de la population. L’activité principale des ruraux demeure le travail de la terre. Ainsi la majorité des entrepreneurs ruraux avec leur ménage constitue-t-elle la frange la plus importante des populations les plus pauvres. On peut donc en déduire que la majorité des entrepreneurs ruraux sont pauvres, disons plutôt en faillite, parce que leurs exploitations ne sont pas rentables, ce qui justifie la faiblesse du patrimoine et de l’investissement privé dans ce milieu. Or en économie, l’investissement est le moteur de la croissance et il n’y pas de création d’emploi et de réduction de la pauvreté sans croissance.

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